Le scrutin du 17 avril approche et l’effervescence dans les rues est de plus en plus forte.
La candidature de Bouteflika pour un quatrième mandat à la présidentielle ne semble pas ravir une grande frange de la population.
A la tête de la pyramide depuis 1999, le président algérien dont l’état de santé n’est pas rassurant est déterminé à briguer un autre mandat.
Opposés à cette décision, plusieurs citoyens investissent les rues pour revendiquer le changement.
Le directeur de la campagne de Bouteflika, ex-premier ministre, ne calcule pas ces mouvements de contestation et appelle les gens à les laisser crier car ne représentent personne à ses yeux.
Le printemps arabe n’a pas fini d’illuminer les yeux des activistes qui luttent pour une vraie république, ceux-ci pensent qu’il faut assainir la politique algérienne et ceci commencerait avec la fin du « règne » de Bouteflika.
Le 13 avril, Bouteflika tiendra un discours face à la nation. Sous quelle forme ? Le porte parole du candidat et ex-ministre de l’industrie n’en sait, lui-même, rien du tout.