Le procès des jeunes militants du Mouvement du 20 février a encore été reporté au 29 avril.
La séance tenue hier au tribunal d’Ain sebaa a refusé la remise en liberté conditionnelle des 9 militants détenus dans la prison de Oukacha.
Au total, 11 militants sont poursuivis pour « l’organisation d’une manifestation non autorisée » et pour « violences envers des fonctionnaires de la police ».
Les ONG considère les chefs d’inculpation comme pré-fabriqués et dénoncent un procès politique, la vraie accusation étant l’appartenance au mouvement du 20 février.
Selon la même source, les jeunes avaient scandé le 6 avril des slogans contre le pouvoir dans son ensemble.
Les militants sont également soutenus par l’AMDH qui parle de tentatives d’intimidation.
Hier, devant le tribunal de Ain sebaa plusieurs militants ont pris part à un sit-in pour demander la libération des détenus politiques.