IL y’a huit mois de cela, c’était lui qui avait sauvé le peuple égyptien de la « dérive » orchestrée par Morsi, le seul président démocratiquement élu de l’histoire de l’Egypte.
Le héros national est depuis chef de l’armée, ministre de la défense et vice-Premier ministre.
C’est dans sa tenue militaire qu’al-Sissi a déclaré au peuple égyptien qu’il se présentait aux élections présidentielles.
Beaucoup y voient l’aboutissement d’un conte de fées, mais depuis que le chef de l’armée a évincé le Président Morsi du pouvoir, les arrestations dans les rangs des Frères musulmans et des pro-Morsi se multiplient, un procès a même condamné plus de 500 personnes à la prison pour avoir soutenu Morsi, dénonce la communauté internationale.
La transition démocratique promise par le « prophète », n’est toujours pas d’actualité, la répression des opposants est à son summum, l’économie est au plus bas et le chômage continue de sévir la jeunesse.
Entre-temps, Sedki Sobhi est pressenti pour remplacer al-Sissi qui a quitté ses fonctions conformément aux dispositions de la constitution adoptée mi-janvier.