Les internautes en Turquie ne peuvent plus se connecter au réseau social Twitter et sont dirigés vers un message annonçant l’application de mesures de protection sur décision judicaire.
Erdogan, ne mâchait pas ses mots quand il menaçait de supprimer Youtube et Twitter.
Ses menaces ont été mises à exécution vendredi, provoquant la colère des internautes et l’indignation de la communauté internationale.
Nellie Kroes, commissaire européenne en charge des nouvelles technologies, a fortement dénoncé cette décision, qui concernerait quelques 10 millions d’utilisateurs.
Le premier ministre, quant à lui, avait déclaré jeudi, se moquer de ce qu’en pensera la communauté internationale.
A quelques jours des élections municipales, des enregistrements avaient été publiés sur le réseau social, pointant du doigt le premier ministre dans une affaire de corruption.
Le cabinet d’Erdogan a déclaré que la décision de blocage faisait suite au non respect du réseau social d’une décision de justice, lui ordonnant de retirer certains liens, lesdits enregistrements, en l’occurrence.