Prénoms Amazighs black-listés, prénoms arabes refusés aux MRE, la Haute commission de l’état civil fait le point sur la question des prénoms.
Ahmed Ourzik, membre du secrétariat de la commission rappelle que plus aucun prénom n’est interdit et qu’aucune liste de prénoms autorisés ou non autorisés ne pourrait entraver la volonté des parents, puisque la circulaire de 2010 interdit l’existence de toute liste.
La commission assure que depuis la nouvelle constitution, aucun fonctionnaire n’a le droit d’interférer dans le choix des parents dans la limite des dispositions de la loi relative à l’état civil, faisant état du respect de la morale et de l’ordre public.
Les prénoms amazighs, ayant particulièrement été dans le collimateur des fonctionnaires, sont aujourd’hui sur le même piédestal que les prénoms hébraïque, hassani et arabe.
La commission, présidée par l’historiographe du royaume, profite de cette sortie médiatique pour rappeler aux fonctionnaires leur obligation de flexibilité et la possibilité de recourir à ladite commission en cas de situations ambigües.